Aout, mois des commémorations au Maroc

Le-Maroc-Commemore-demainLe 14 Août 1979, les différentes tribus de la région de Oued Eddahab et qui sont Ouled Dlim, des Rguibat, Aït Aïnin, Ouled Tidrarine, Yggot, Aït Ba Amran, Famille de Mohamed Salem, celles de Barak Allah, Id Yqob Tandgha, El Fuikat, et Imraguene, habitants de la région de Oued Eddahab ont fait allégeance un jour de ramadan au roi Hassan II en tant que commandeur des croyants.

Cette allégeance a été consacrée par un rassemblement des tribus au mechouar à Rabat et par un document établi à Dakhla le lundi 18 Ramadan 1399 de l’hégire correspondant au 13 Août 1979 par le Cadi Ahmed Habib Allah Ould Bouh à la demande des tribus signataires de l’allégeance et dont voici un extrait : «  Dieu a voulu concrétiser l’unité de la nation marocaine sous la bannière du défenseur de son intégrité territoriale, guide du peuple dans le droit chemin et réalisateur de ses aspirations». Cette allégeance est conforme à l’avis consultatif rendu le 16 octobre 1975 par la cours internationale de justice et qui stipule dans son avant dernier paragraphe : « les éléments et renseignements portés à la connaissance de la cours montre l’existence, au moment de la colonisation espagnole, de liens juridiques d’allégeance entre le Sultan du Maroc et certaines des tribus vivantes sur le territoire du Sahara occidental. »

Le particularisme de l’Etat marocain découle d’abord de ses fondements de pouvoir. Les liens politiques d’allégeance au Sultan ont souvent été un élément essentiel de texture de l’Etat, on ne peut dissocier liens d’allégeance au Sultan et liens d’allégeance à l’Etat et à la nation qu’il incarne et donc exercice de la souveraineté.

Commémorée comme fête nationale qui symbolise le parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc, le 14 Août de chaque année est considéré comme une fête nationale chômée et payée.

Le 20 Août 1953, la France a commis au Maroc pire qu’un crime : l’une de ses fautes qui, jalonnant sa grande histoire, inspire, ou devrait inspirer, à ses citoyens une vigilance toujours en éveil à l’égard de leurs dirigeants. Telle fut la décision prise de bannir le roi Mohammed V, décision bien digne d’une pensée politique aussi débile qu’inhumaine envers le responsable incontestable d’un mouvement national dont il était le symbole unificateur.

Le sultan exilé, la société marocaine dans toutes ses composantes réagissait contre l’occupant. En même temps que la résistance s’organise, le mouvement national opère un renouveau des énergies, et ses promoteurs puisent foi et courage dans le passé, fait de souffrance et de gloire.

La voie du grand combat après le petit combat de la libération, comme disait le défunt Souverain, est donc ouverte : les chantiers des droits de l’Homme, de la justice et de l’éducation étaient urgents pour qui voulait atteindre le véritable développement.

Mohammed V mourut le 26 février 1961, la journée du 20 Août est toujours consacrée au Maroc comme une journée de recueillement et de prière pour le repos de l’âme de ce père de la nation qui symbolise la révolution d’un roi et d’un peuple.

Le 21 Août 1963, est né au palais royal de Rabat le prince Sidi Mohammed, signe de bonne augure au lendemain de l’anniversaire de la révolution du peuple, qui deviendra après le décès de son père le défunt Hassan II, le roi Mohammed VI.

Dès son intronisation le Roi Mohammed VI a fixé les vraies priorités pour le Maroc d’aujourd’hui et de demain : orientations majeures et priorités répétées avec tant de ferveurs dans plusieurs mesures et réformes admirablement perçues par un environnement international observateur. C’est cette volonté inébranlable du Souverain qui a conforté la stabilité du Maroc et lui a permis de bénéficier d’une confiance sur les plans internes et externes, car la confiance ne se décrète pas, elle se mérite, elle se construit.

Le 21 Aout symbolise l’anniversaire du roi Mohammed VI et la fête de la jeunesse.

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