Dakhla à l’heure du 25 ème forum Crans Montana, une volonté plus forte que l’adversité

crans-montanaLa tenue du 25 ème forum Crans Montana dans la ville marocaine de Dakhla est un grand succès pour le Maroc, de même qu’un camouflet pour les adversaires de la marocanité du Sahara.

Dakhla, perle du sud du Maroc, ville excentrée mais jouissant d’une position stratégique exceptionnelle, est un modèle de développement en tant que plaque tournante de toute une région majeure de l’Afrique.

Placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, le forum auquel était conviée un grand nombre de décideurs du Monde a été plus qu’une réussite.

Dans son message adressé aux participants, le souverain a précisé que la ville de Dakhla est vouée à devenir une plateforme d’échange multiforme entre l’atlantique, le Maghreb et le Sahel. Aussi, la présence de participants de tous bords et de divers horizons (états, sociétés civiles acteurs économiques) tout comme l’importance des thématiques qui seront abordées nous conforte dans ses choix stratégiques, pour un continent africain solidaire et tourné résolument vers l’avenir. Le roi a également affirmé que le Maroc ne cesse d’œuvrer en faveur d’une Afrique moderne, audacieuse, entreprenante et ouverte, d’une Afrique fière de son identité, forte de son patrimoine culturel et capable de transcender les idéologies surannées.

Mohammed VI, l’artisan d’une Afrique développée, est convaincu devant les défis actuels que deux attitudes sont possibles : la première attitude est le découragement, la seconde attitude optimiste, elle, est vraie, et qui consiste à considérer que tout problème à une solution, donc à regarder en face ses phénomènes et à leur faire front dans une attitude volontariste et rationnelle. Il s’agit d’engagements politiques, ce qui suppose que l’homme qui s’engage, a déjà résolu à son niveau les questions afférentes à cette assertion.

L’Afrique a bien triomphé des atteintes les plus violentes et les plus longues de l’espèce humaine, grâce à ses immenses ressources spirituelles. Et comme disait Antoine De Saint Exupéry : «  pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible ».

La tenue du forum à Dakhla a permis aux participants de constater que le Maroc, malgré certaines difficultés, s’est engagé dans un ambitieux programme de développement en général et dans une grande entreprise de mise à niveau des provinces sahariennes depuis leurs décolonisations en 1976. Les autorités marocaines ont même appliqué au Sahara une politique de discrimination positive par rapport aux autres régions du pays devant l’ampleur des dénouements du sous-développement et de l’indigence dans les quelles vivaient les populations des provinces sahariennes pendant la colonisation. La démonstration de l’étroite liaison entre la défense nationale, la démocratie et le développement économique et social est administrée par l’exemple de ses provinces sahariennes. La force d’un pays est avant tout dans le degré d’intégration nationale qu’un état réussi à établir dans la société ; le Maroc en est un exemple. Au Sahara marocain, au-delà du contentieux politique et juridique, il y a les hommes et les femmes dont l’intelligence et le travail ont permis jour après jour, mois après mois, année après année la transformation économique et sociale de ses territoires.

Ce qui a été fait bien sûr aujourd’hui est inachevé et incomplet, beaucoup reste encore à faire. Mais, ce qui a été fait autorise à penser et écrire que la marche vers le développement durable du Sahara marocain est irréversible désormais. C’était loin d’être évident hier. L’essor économique culturel et social réalisé par le Maroc au Sahara, reconnu par tous, est le résultat consentit par un peuple déterminé à défendre au prix de son sang son intégrité territoriale. Cette détermination du peuple marocain n’échappe certainement pas, ni aux adversaires de sa cause, ni aux marocains retenus en otage à Tindouf.

La réussite, reconnue par tous, de la tenue du 25 éme forum Crans Montana à Dakhla, sous le signe de la place de l’Afrique, la coopération régionale et coopération sud-sud a été un nouveau défi prouvant que la volonté est plus forte que l’adversité.

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