Sahara : la Guinée-Bissau ne reconnaît plus la RASD

Le Maroc vient d’enregistrer une nouvelle victoire diplomatique à la suite du retrait de la reconnaissance diplomatique de la fantomatique ‘’RASD’’ par la Guinée-Bissau. Retrait entériné lors de la visite d’amitié et de travail effectuée au Royaume par El Haj Dahaba, Ministre d’Etat et conseiller spécial du président de Guinée Bissau, Malam Bacai Sanha.
En effet, la Guinée-Bissau, par la voix de son Ministre d’Etat a rendu publique sa décision de ne plus reconnaître la ‘’RASD’’, décision importante, et tant attendue, jugée comme étant ‘historique’ par nombre d’observateurs politiques africains, en poste à Rabat. Ce retrait de la reconnaissance diplomatique de la ‘’RASD’’ est d’autant plus fort qu’il est accompagné par le soutien de la Guinée-Bissau à l’Initiative marocaine d’autonomie avancée au Sahara.
Cette position diplomatique de la Guinée-Bissau, dictée par l’évolution de la question du Sahara marocain sur le plan international, ainsi que par le bon sens et les liens de fraternité qui unissent les deux pays, vient corriger l’impair diplomatique survenu, l’année dernière, lors de l’investiture de l’actuel président. Cet impair a été dénoncé par l’ancien ministre des affaires étrangères, Delfim Da Silva, et qualifié « d’erreur diplomatique qu’il va falloir corriger tout de suite », réconcilier les deux pays amis et relancer, en outre, activement un partenariat tous azimuts, multiple et constructif.

Concernant l’Initiative marocaine d’accorder un statut avancé d’autonomie au territoire du Sahara, sous souveraineté marocaine, le Ministre d’Etat bissau-guinéen a estimé que « le Maroc a soumis aux nations Unies la proposition d’autonomie [du Sahara] et la Guinée-Bissau, comme membre de l’ONU, va défendre cette initiative marocaine pour résoudre de manière pacifique et définitive ce problème ».
Sur le plan diplomatique, il est à rappeler que neufs états africains ont retiré ou gelé leur reconnaissance de la prétendue RASD, depuis 2003. Il s’agit du Bénin (1997), la Sierra Léone (2003), Madagascar (2005), le Tchad (2006), le Kenya (2006), le Cap-Vert (2007), le Malawi (2008), les Seychelles (2008) et la Guinée-Bissau (2010). Ils s’ajoutent à ceux qui n’ont jamais commis cette indélicatesse diplomatique ou qui se sont vite aperçus de l’imposture que représentait l’indicible RASD.

 

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