
A ce sujet, M. Pottering a promis qu’il allait «prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier l’origine de cette fuite et tirer les conclusions qui s’imposent». Par ailleurs, le vice-président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, Alain Hutchinson, a protesté contre ce qu’il faut appeler une grosse machination : «Je suis très irrité, a-t-il dit, parce que je trouve que c’est une scandaleuse manipulation et un acte irresponsable de la part de certains députés. Publier un texte et en le présentant comme un rapport définitif du Parlement européen, c’est faire preuve de peu de déontologie», a-t-il dénoncé.
Il est à souligner que les auteurs de ce projet ont dépassé le cadre strictement humanitaire de leur mission pour émettre des recommandations de nature politicienne. Pour s’en rendre compte, il suffit de relever que ce projet de rapport appelle l’Union européenne à intervenir auprès des Nations unies pour «élargir le rôle de la Minurso au contrôle de la situation des droits de l’Homme au Sahara». Au demeurant, les auteurs de ce projet de rapport ne se rendent pas compte qu’ils reprennent à leur compte une des revendications des séparatistes, état de choses incompatible avec l’éthique et l’esprit de neutralité, à défaut d’objectivité qui doit animer des députés européens, par rapport à un conflit régional. De plus, cette recommandation, si elle est adoptée, constitue en elle-même une atteinte au principe international du respect de la souveraineté des pays.
Aussi le Parlement européen s’est-il engagé à lancer une enquête visant à identifier les auteurs des fuites à la presse dudit projet de rapport sur les droits de l’Homme au Sahara, objet de scandale.
Le gouvernement marocain a fait part, également, de son étonnement et a exhorté l’institution européenne à faire preuve de circonspection et de retenue dans le traitement de tels dossiers.
Il est à souligner que les auteurs de ce projet ont dépassé le cadre strictement humanitaire de leur mission pour émettre des recommandations de nature politicienne. Pour s’en rendre compte, il suffit de relever que ce projet de rapport appelle l’Union européenne à intervenir auprès des Nations unies pour «élargir le rôle de la Minurso au contrôle de la situation des droits de l’Homme au Sahara». Au demeurant, les auteurs de ce projet de rapport ne se rendent pas compte qu’ils reprennent à leur compte une des revendications des séparatistes, état de choses incompatible avec l’éthique et l’esprit de neutralité, à défaut d’objectivité qui doit animer des députés européens, par rapport à un conflit régional. De plus, cette recommandation, si elle est adoptée, constitue en elle-même une atteinte au principe international du respect de la souveraineté des pays.
Aussi le Parlement européen s’est-il engagé à lancer une enquête visant à identifier les auteurs des fuites à la presse dudit projet de rapport sur les droits de l’Homme au Sahara, objet de scandale.
Le gouvernement marocain a fait part, également, de son étonnement et a exhorté l’institution européenne à faire preuve de circonspection et de retenue dans le traitement de tels dossiers.