Pourquoi le Front Polisario ne veut pas que les sahraouis de Tindouf exercent leur droit au retour

Depuis la formalisation de l’offre marocaine de retour en Décembre dernier, qui permet à tout sahraoui de retrouver le Royaume dans des conditions sereines, le Front Polisario a décidé de bloquer els autorisations de sortie d’Algérie, de peur qu’un mouvement hémorragique ne vienne l’affaiblir, consacrant ainsi l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud. Mais la peur des départs en masse n’est pas la seule motivation des dirigeants du Front Polisario et de leur soutien algérien. En effet, depuis plus de 30 ans, les chiffres concernant le nombre exact de personnes vivant dans les camps font l’objet d’une surenchère visant à accroitre l’aide internationale, afin de pouvoir en détourner une partie et ainsi financer les activités de la Guérilla à l’étranger, et alimenter les « fonds spéciaux » des dirigeants. Selon plusieurs sources fiables, la fébrilité serait palpable au sein du Front Polisario depuis que le Maroc a annoncé avoir pris les mesures adéquates pour accueillir ses citoyens vivant dans les camps, et les mouvements de populations, ainsi que les conversations téléphoniques opérées depuis les boutiques téléphoniques seraient étroitement surveillées par les commissaires politiques du Front Polisario, qui tentent de débusquer toute tentative d’ « émigration ». Les programmes de vacances pour les enfants, sponsorisés par plusieurs associations espagnoles proches du mouvement, ont été annulés sine dié, et les listes d’enfants concernés remis à la direction du Front Polisario, afin de les « examiner en profondeur ».

Cette évolution , pour inquiétante qu’elle soit, est surtout un révélateur de la situation réelle au sein des camps, qui, s’ils étaient ouverts, verraient sans doute un afflux très important de marocains rentrant au pays…

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