Ce que Monsieur Ban Ki-Moon devrait dénoncer à Tindouf : Les marocains sahraouis déplacés et non recensés privés de protection et des droits humains les plus élémentaires

ban-ki-moonLes déplacés ou réfugiés doivent être considérés comme des personnes ayants besoin d’aide et de protection comme les orphelins, les démunis, les faibles et les veuves.

Dans le cas des marocains déplacés à Tindouf, leur nombre ainsi que leur statut sont contestés aussi bien par le Maroc que par d’autres organisations internationales. Pour le Maroc, le nombre de personnes déplacées par force, du Sahara est bien inférieur au chiffre du Polisario. La plupart de ceux qui abritent les camps de Tindouf ne proviennent pas de l’ex-colonie espagnole, plusieurs parmi eux sont des nationaux d’autres pays voisins, notamment le Mali, la Mauritanie et même l’Algérie. Ces personnes sont, pour la plupart, des gens qui ont fui les différentes sécheresses du Sahel et ont trouvé refuge dans les camps ouverts par les Nations Unies. Elles ont été attirées par l’assistance alimentaire distribuée dans les camps.

Le Maroc conteste aussi le qualificatif de « réfugié » accordé aux sahraouis et les considère comme des personnes qui n’ont pas quitté délibérément leur pays et qui n’ont pas opté pour l’exil mais qui ont été forcé à quitter leur région à la suite des interventions des armées algériennes et espagnoles.

La volonté du Maroc a toujours été d’obtenir par les Nations Unies, le recensement de ces déplacés et de chercher une paix durable dans l’espoir de voir ce problème disparaitre.

Dans les camps de Tindouf, les malheurs et les misères des populations déplacées sont des images quotidiennes. Leurs conditions de vie sont en dehors de toute imagination et l’assistance qu’elles reçoivent est dérisoire. L’une des grandes menaces à la sécurité des personnes déplacées en général est la perte économique qui résulte de l’abandon de leurs biens et de leur travail. Les personnes déplacées ont besoin donc d’une assistance internationale mais celle-ci est souvent absente. De plus, les projets d’assistance ne concernent que les réfugiés, les populations déplacées semblent être complètement abandonné à elles-mêmes. Cette situation accentue les ressentiments et change les comportements traditionnels.

Les déplacés sont également utilisés pour propager les accusations contre le Maroc comme étant un pays « occupant » le Sahara et que les habitants de cette région ont été privés de leur droit à disposer d’eux-mêmes.

Les déplacés dans les camps de Tindouf sont astreints à ne recourir qu’aux médias contrôlés. La reconnaissance par la communauté internationale et les constats des souffrances représenteraient pour les otages de Tindouf, une forme de justice en attendant la délivrance.

La politique est une action pour un idéal à travers les réalités et il n’y a rien de plus exigeant que la vérité. Il est fallacieux et évidemment illusoire de s’employer à la cacher.

Monsieur Ban Ki-Moon sait pertinemment que la sympathie algérienne pour le Polisario n’a jamais été le fruit d’un sentiment magnanime mais il répondait à l’impératif d’une stratégie. Le secrétaire général de l’ONU devrait donc éviter de se déjuger en poussant le conflit à l’enlisement.

La situation dans les camps de Tindouf devrait inciter Monsieur Ban Ki-Moon à réfléchir sur un moyen d’assurer la protection des migrants involontaires dans les camps et agir dans le sens de trouver une solution au conflit permettant à ces damnés de reprendre le chemin du retour chez eux au Sahara paisible et prospère.

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