Droits de l’homme : Vérités et mensonges

Confiné  dans une phraséologie, désuète et ronronnante, le mouvement séparatiste du Polisario est acculé à l’impasse et à la surenchère foireuse, en faisant du sur-place et du réchauffé, en ressuscitant les croque-morts, tels que ‘décolonisation’, ‘autodétermination’, ‘peuple’, ‘référendum’, etc., positions et étiquettes que l’ONU a clairement abandonnées, car improductifs et ne répondant plus au contexte international et à l’évolution politique du dossier du Sahara marocain. Car, et la communauté internationale ne s’y est pas trompée, l’initiative marocaine d’autonomie interne de la Région du Sahara a changé la donne et a ouvert des perspectives insoupçonnées jusque là du conflit maghrébin.
Puis, n’ayant rien à proposer de constructif, ou même de concret, et ne pouvant négocier sérieusement, faute d’indépendance de décision, étant sous la botte du parrain algérien, les séparatistes du Polisario recourent à la désinformation et brandissent, à force d’allégations mensongères, de contrevérités et de grossières manipulations de l’opinion publique internationale, la carte des violations supposées des droits de l’homme par le Maroc au Sahara marocain.

Fort de son droit, le Maroc a catégoriquement démenti les diverses allégations, distillées et grossies, par la partie adverse. D’ailleurs, la Commission internationale de la Croix Rouge, qui avait procédé, en juin 2009, à une visite circonstanciée de terrain, a présenté un rapport positif sur la situation des droits de l’homme et qualifié le Maroc de ‘pays modèle’, dans le domaine du respect des droits de l’homme, dans la région de l’Afrique du Nord.
Corroborant cet état de fait, les derniers rapports du Secrétaire général de l’ONU, n’y font plus mention. Alors, que de l’autre côté, dans les camps de Tindouf, en Algérie, l’oppression, les formes d’esclavagisme les plus reculées, les exactions, les emprisonnements et les tortures barbares de prisonniers, d’opposants et d’innocents, sont monnaie courante et ont été dénoncés, continuellement,  par les organismes et les ONGs internationaux.
Aussi le Maroc n’a-t-il cessé de demander aux instances internationales, et en particulier celles de l’ONU, de lever l’état de siège des camps de Tindouf, de faire bénéficier les populations séquestrées du statut onusien de ‘réfugiées’, suivant la philosophie et les articles de la Convention de Genève de 1951, à laquelle l’Algérie a adhéré, d’assurer la protection de ces populations et de leur donner la liberté de déplacement et le choix de leur pays de résidence. Les personnes et les familles, retenues de force dans les camps, par la soldatesque du Polisario, doivent pouvoir décider de leur sort, sous le chapeau de l’ONU et décider librement de rester dans les camps, de regagner le Maroc, d’aller en Mauritanie ou de s’installer dans un pays tiers, généralement l’Espagne.
Aussi est-il du devoir de la communauté internationale de mettre fin à  cette tragédie humaine en démilitarisant les camps, en assurant la protection des populations et en leur faisant bénéficier, par conséquent,  du statut de ‘réfugiées’, chose qui va leur permettre d’exercer leur libre arbitre, en dehors de toute contrainte ou menace.

 

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