Sahara Occidental : le Polisario déstabilisé par le dernier rapport de l’ONU

Le Polisario, et derrière lui Alger, se démène sur tous les fronts depuis la publication du dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara. Ulcéré de voir que l’ONU continue de privilégier la voie des négociations, il fait feu de tout bois pour détourner l’attention du processus politique, inauguré par la proposition marocaine d’autonomie pour le Sahara occidental. La rengaine des violations des droits de l’homme est devenue même une constante de la propagande algéro-polisarienne. Mais une brève lecture des événements montre clairement que c’est dans les camps de séquestration de Tindouf, en plein territoire algérien, que ces droits humains sont le plus bafoués depuis plus de 30 ans.

 

Rien qu’à écouter les témoignages des dizaines de sahraouis qui ont fui ces dernières semaines les camps de Tindouf pour regagner le Maroc, on se rend compte de l’ampleur du drame humanitaire qui s’y déroule, en silence. Des camps soumis à un blocus implacable. Les moindres gestes sont scrutés par l’œil inquisiteur de la sécurité militaire algérienne et des milices du Polisario. Des milliers de personne à qui personne ne demande leur avis et qui demeurent  exclues de tout recensement du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), à cause du refus obstiné des généraux algériens.Normal, puisque ce refus est doublement profitable, à la fois pour le régime d’intelligence militaire algérien et pour le Polisario. Aux premiers, il sert essentiellement à alimenter la propagande sur les réfugiés présents sur son territoire, alors que pour les seconds, il constitue une source intarissable de profits tirés de l’aide humanitaire internationale détournée.
D’ailleurs, ni le HCR, ni les innombrables ONG humanitaires ne font mystère du détournement régulier d’une partie de l’aide internationale par la mafia du Polisario. L’aide initialement destinée aux camps de Tindouf se retrouve comme par enchantement  sur les marchés d’Afrique subsaharienne, au plus grand bonheur des caciques du Polisario.

 

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