Sahara : Transfèrements forcés de population vers Tifariti

Encore un cran de plus dans la politique de provocation et de manigances de l’Algérie et du Polisario vis-à-vis des Nations Unies et du Royaume du Maroc et ce, par le biais de transfèrements forcés de populations séquestrées à Tindouf, dans le sud-ouest algérien, vers Tifariti, point d’eau et de passage des nomades, tant sahraouis, touaregs que subsahariens, située dans la zone neutre et démilitarisée du Sahara marocain.
Par ce geste, l’Algérie et le Polisario entendent forcer la main à la communauté internationale en se fixant sur les terres du no man’s land saharien pour créer un fait accompli et provoquer  de fait la partition du Sahara en vendant aux médias internationaux et aux Ongs qui défendent leur cause l’image, forcément séduisante, car propagandiste de « territoires libérés » !
En fait,  l’idée de peupler ou repeupler cette zone vaste, désertique et démilitarisée est ancienne. L’ONU y avait déjà pensé pour vider les camps sahraouis de Tindouf, située en Algérie, et neutraliser l’Algérie qui n’aurait plus de cartes entre les mains pour faire du chantage politique et humanitaire sur l’ONU, les institutions internationales et les Ongs, sous prétexte de défense des peuples opprimés.  Cette opération, si elle avait été accomplie à l’époque, aurait, permis, en outre, à l’ONU de rassembler l’ensemble des populations sahraouies séquestrées à Tindouf ou réfugiées dans d’autres contrées, de les recenser convenablement, de démilitariser le Polisario et d préparer le processus du référendum d’autodétermination.

Devant l’opposition algérienne et de ses alliés inconditionnels et face aux difficultés insurmontables de recenser les sahraouis, tant les divergences étaient énormes et les chefs de tribu ou de clan étaient divisés, l’ONU avait abandonné cette option.
Aussi l‘Algérie, soutenue par Cuba et l’Afrique du sud, ne cesse-t-elle d’avancer ses pions dans la zone démilitarisée, au grand dam du Maroc et de la communauté internationale, n procédant à des constructions en dur et en organisant des marches de solidarité ou des festivités de commémoration, en dépit des condamnations internationales, et au premier chef de l’ONU.
C’est pourquoi l’ONU devrait-elle mettre un terme à ces agissements contraires à l’Ethique et aux accords conclus entre les parties concernées, encourager par le biais du HCR l’échange de visites familiales et créer un climat propice à la poursuite des négociations  de Manhasset, sur la base de l’Initiative marocaine d’autonomie élargie du Sahara dit occidental.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *