Mis à nu du Polisario par l’un de ses dirigeants emblématiques …

Dans sa conférence de presse, tenu à Rabat, à la suite de son retour à la mère patrie, le Cheïkh Ahmadou Ould Souilem a stigmatisé le comportement irresponsable et surrenchériste de l’actuelle direction du Polisario dans le processus de négociation supervisé par les Nations Unies. Le Polisario refuse de négocier sérieusement sur une plate forme spécifique ou un projet d’autonomie précis, compte tenu de la dictature de la milice dirigeante, aux ordres de leurs maîtres algériens, de l’organisation toute stalinienne des instances et des structures mises en place qui ‘élisent’(le mot est un euphémisme !) les dirigeants et les membres de la Direction du Front et qui éliminent toute voix discordante et toute contestation. Cette direction, avec la disparition des leaders, morts dans les combats, emprisonnés ou tués, exilés ou rentrés au pays, s’est imposée au reste de la population, souvent par la terreur et la dénonciation, et l’appui des militaires algériens. Dépendante, peu clairvoyante et non démocratique, elle est vouée aux sombres desseins d’Alger qui l’instrumentalise et la manipule en fonction des contextes et des conjonctures.

Le Cheïkh des Oulad Dlim, en dénonçant les méfaits du Polisario, les conditions désastreuses de la vie des camps à Tindouf, sans eau, sans pâturages, sans commerce et sans liberté de parole et de mouvement, pour des populations nomades au départ, n’a fait qu’entériner un état de fait, connu de toutes les organisations internationales qui ont travaillé au Sahara et confirmé un témoignage de l’intérieur des camps, par un homme au dessus de tout soupçon. Les dons humanitaires, envoyés par les organismes internationaux, officiels que privés, sont systématiquement détournés de leur objectif participant ainsi à l’appauvrissement continu des populations sahraouies séquestrées de force dans les camps de Tindouf, par la milice du Polisario et à l’enrichissement illicite, et tout aussi continu, de la caste pro-algérienne du Polisario.
Il a, également, rapporté que la majorité des sahraouis, cadres, militaires, travailleurs et employés n’aspirent qu’à rentrer au pays, concourir à la vie des marocains, dans la paix, la quiétude et la fraternité et générer des synergies fortes pour le bien de leur région et du pays en entier, dans le cadre des programmes de développement socioéconomique de l’Etat, ou dans celui plus modeste des associations de la société civile.
Par ailleurs, il estimé positivement le travail du CORCAS, bien apprécié dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Pour sa part, il a affirmé son entière disponibilité à travailler aux côtés de ses frères sahraouis, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, dans le cadre de l’Initiative marocaine d’autonomie locale du Sahara et ce, pour le bien-être des populations concernées et de celui de la mère patrie.

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