Le conflit du Sahara est un reliquat de la guerre froide, selon l’OEG

La solution du conflit du Sahara occidental, l’un des résidus de la guerre froide, est à rechercher à travers l’initiative marocaine d’autonomie qui offre une issue de « ni vainqueur ni vaincu » à toutes les parties concernées, y compris l’Algérie. Selon le directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG), basé à Paris, le Pr. Charles Saint-Prot, le règlement de la question du Sahara passe par l’adoption, par la communauté internationale, du plan marocain d’autonomie. Cette proposition, a-t-il fait noter, fait l’objet d’un soutien de la plupart des grandes puissances, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
“Plus que jamais, il est donc indispensable de mettre un terme à un conflit qui n’est qu’un reliquat de la guerre froide et ne repose que sur la volonté d’Alger de déstabiliser son voisin marocain au lieu de s’employer à coopérer pour construire l’indispensable intégration maghrébine”, écrit Saint-Prot dans l’éditorial du bulletin d’information de son Observatoire pour les mois de mai et juin.
Commentant les informations relayées par plusieurs médias occidentaux, dont le quotidien britannique, Daily Telegraph, affirmant que les miliciens du Polisario se sont mis à la solde du régime libyen du colonel Mouammar Kadhafi pour réprimer le peuple libyen en lutte pour sa liberté, le juriste français estime que pour le Polisario « ce n’est qu’un retour aux origines puisque ce groupe terroriste et activiste, a été parrainé à son origine dans les années 1970, par le régime de Kadhafi en concertation avec celui de Boumediene”.

Par ailleurs, compte tenu de ses liens avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), il faut reconnaître, estime le juriste français, que le Polisario, une «pure création du régime algérien est l’un des principaux facteurs de déstabilisation et de menace terroriste qui plane sur la région”.
C’est d’ailleurs, rappelle-t-il, la conclusion à laquelle est parvenu le 20 janvier, le Hudson Institute, un Centre américain de recherche et d’influence, basé à Washington. Celui-ci met en avant l’impérieuse nécessité de trouver un règlement définitif à la question du Sahara. Ce sont autant de vérités que le régime algérien et les séparatistes du Polisario ne veulent ou ne peuvent admettre, préférant continuer à caresser les vieux rêves «révolutionnaires» de l’époque révolue de la guerre froide.

 

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