La disparition d’Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, atteint d’un cancer du poumon en phase terminale et maintenu artificiellement en vie selon l’ancien directeur général des services sécuritaires et ex-ambassadeur de France à Alger, peut être annoncée à chaque instant.
Se posera la question de transition et de succession avec des problématiques graves et particuliers.
L’affrontement entre les clans qui se partagent actuellement le pouvoir, met en exergue plusieurs scénarios dont une succession à la cubaine avec le soutien de l’armée, la voie démocratique prévu dans la constitution défendu également par l’armée ou une révolte avec une guerre civile.
Les deux grandes forces ont commencé à se battre: le clan présidentiel, animé par le frère du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika d’une part, et l’Etat-major militaire, avec à sa tête le vice-ministre de la Défense le général Ahmed Gaïd Salah.
En cas d’une révolte, on assistera à une dislocation de l’Algérie qui est morte depuis le premier jour de son indépendance.