Un groupe de nouveaux ralliés met à nu les exactions dans les camps de Tindouf

La vérité des victimes contre les mensonges de leurs tortionnaires et de leurs mentors. Hormis les bébés, il n’y a pas un seul Sahraoui qui rallie le Maroc sans se plaindre de la précarité des conditions de vie et des violations à outrance des droits et libertés des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf. Ni le pouvoir algérien ni les mercenaires du Polisario ne sont en mesure et ne se fatiguent même pas de démentir de telles informations, tellement elles sont vraies. Un groupe de 46 Sahraouis, dont dix femmes e seize enfants, ont rallié samedi dernier la ville de Laâyoune, bravant tous les dangers et non après avoir trompé la vigilance des milices armées du mouvement séparatiste et de leurs anges-gardiens algériens.
Ces Sahraouis qui ont fui les camps de la séquestration et de la torture à Tindouf, ont du parcourir des centaines de kilomètres sous le soleil torride du désert et sont passés par El Mehbass et Farissia, dans la région de Guelmim-Smara, avant d’arriver à Laâyoune, pour enfin respirer l’air de la liberté et de la démocratie. A leur arrivée, plusieurs membres de ce groupe ont fait part des souffrances quotidiennes et des tortures de toutes les couleurs que les dirigeants et les milices du Polisario font endurer aux habitants des camps de Tindouf.
C’est par conviction que l’autonomie que propose le Maroc est la seule solution viable à même de mettre fin au conflit du Sahara qui dure déjà depuis plus de 35 ans, que nous avons décidé de fuir les camps de Tindouf, a confié à la presse, Yahdih Omar Charif (44 ans), qui a rejoint la Mère-patrie, en compagnie de sa femme et de ses quatre enfants.
Cet ancien cadre dans la soi-disant “Union de la jeunesse politique à Tindouf”, raconte aussi que depuis l’enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud par les hommes du Polisario et des services de renseignement militaire algériens, se son multipliées les agressions et arrestations ciblant les membres de la tribu Sellam. Personne n’y échappe, même pas les femmes et les enfants.
Les nouveaux ralliés qui étaient accueillis par leurs proches à Laâyoune dans une ambiance familiale, n’ont pas pu retenir leurs sentiments et larmes de joie pour avoir enfin pu renouer avec les leurs, après de longues années de séparation et d’isolement. Ils ont aussi saisi l’occasion, pour appeler la communauté internationale et les ONG dédiées à la défense des droits de l’homme, d’aller d’urgence, à la rescousse de leurs frères et amis séquestrés dans les camps de Tindouf.

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