ONU-CDH : Alger épinglé sur les violations de droits de l’homme

L’Algérie a essuyé un camouflet à la 14ème session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (CDH), qui se déroule actuellement à Genève, en essayant de défendre les principes de l’autodétermination et du respect des droits de l’homme, alors que ces mêmes principes sont constamment foulés du pied en terre algérienne.
Avocat intéressé du principe d’autodétermination, l’Algérie le revendique pour le Sahara, en soutenant financièrement, diplomatiquement et militairement le Polisario, tout en le déniant à ses propres populations Kabyles, qui revendiquent leur droit à l’autodétermination culturelle et linguistique.
Cette duplicité a d’ailleurs été dénoncée par plusieurs ONG, qui ont mis en garde contre les dangers de l’instrumentalisation du droit à l’autodétermination au service de considérations géopolitiques et d’hégémonie régionale.
Concernant les droits de l’homme qui sont prétendument bafoués au Sahara, l’Algérie a été là encore remise à sa place, puisque les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU continuent eux-mêmes de dénoncer les « nombreuses et graves violations des droits de l’homme », commises en toute impunité sur le territoire algérien, notamment par des agents publics. D’ailleurs, l’Algérie fait l’unanimité des ONG internationales dans leurs dénonciations de la persistance des assassinats mystérieux, des exécutions sommaires et extrajudiciaires et des disparitions forcées.

Pire encore, les autorités algériennes ne sont pas seulement responsables des violations constantes des droits humains commises à l’encontre de ses propres citoyens, mais aussi contre les populations sahraouies retenues de force sur son territoire, dans des conditions intolérables, pour servir ses desseins hégémoniques dans la région.
Pourtant, les défections continuelles des sahraouis qui fuient par dizaines chaque jour les camps de Tindouf, pour rallier le Maroc, sont une dénonciation claire de la main mise algérienne sur leur volonté de se libérer du joug du Polisario.
Le retour massif des sahraouis de Tindouf est en fait l’expression de leur confiance en la solution de l’autonomie au Sahara, laquelle a été encouragée par la Communauté internationale et le Conseil de Sécurité qui l’a jugée sérieuse, crédible et tournée vers l’avenir.

 

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