Le ralliement continue : un groupe de 15 personnes fuit les camps de Tindouf et regagne Laayoune

De nouveaux ralliés fuyant les camps de Tindouf, en Algérie, sont arrivés le 28 mars à Laayoune, confirmant la propension naturelle des séquestrés de ces camps de désolation à rejoindre leur pays à la moindre occasion propice.
Car, ceux qui quittent ces camps installés en territoire algérien, et étroitement assiégés par le Polisario, savent que ce n’est pas une partie de plaisir qui les attend. Ils doivent braver les pires difficultés, parfois au péril de leur vie.
C’est exactement ce qui est arrivé au groupe de 15 personnes qui ont regagné, dimanche 28 mars, Laayoune pour retrouver leurs familles.
Deux femmes parmi ces fugitifs du désert, Al kouria et Diana Al Mami El Boukhari (35 ans et 39 ans), ont raconté leur audacieux périple en compagnie de leurs 5 enfants. Ils ont dû parcourir de longs espaces désertiques avant d’arriver à Laayoune par le poste frontière de Karkrate, à 380 km au sud de Dakhla.
Leur récit sur les conditions de vie dans les camps de séquestrés à Tindouf est tout à fait bouleversant. Mais il suscite aussi la compassion pour les milliers d’autres personnes qui demeurent retenues dans ces camps d’un autre âge.
En tout cas, il confirme les nombreux témoignages d’organisations internationales et d’autres ralliés sur la misère qu’endurent les séquestrés. Dans un climat hostile et une situation des plus précaires, ils continuent de vivoter en l’absence des conditions élémentaires pouvant assurer une vie digne.

Mais, les témoignages des ralliés  convergent sur un point commun. Ils confirment qu’un fort espoir intérieur anime de nombreux séquestrés de retrouver un jour leurs foyers et leurs familles, qui vivent dans la quiétude et le bien-être à Laayoune, à Dakhla, Smara et dans les autres villes du pays.

 

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