ONG : Les crimes du Polisario contre les enfants sahraouis attendent encore d’être châtiés

Les crimes du Polisario avec la complicité et sous l’œil conciliant des autorités algériennes ne peuvent rester indéfiniment impunis. De nombreuses ONG de défense des droits de l’homme et des enfants se sont élevées ces derniers temps, contre le fait accompli des hors-la-loi dans les camps de Tindouf. Ces ONG s’insurgent aussi contre le refus du recensement des populations sahraouies des camps de Tindouf et l’interdiction d’accès aux campements qui leur est imposée, les empêchant de prendre contact avec ces populations qui vivent depuis 35 ans dans un isolement quasi-total dans le désert du sud-ouest algérien. Cette interdiction qui frappe également les médias, estiment les même ONG, s’inscrit dans le cadre de la stratégie sournoise adoptée par la gente du Polisario pour cacher ses crimes et toutes les formes d’horreurs commises chaque jour à l’encontre des familles sahraouies. Même les filles et les enfants en bas âge ne sont pas épargnés par les milices armées du Polisario. Chaque année, déplorent les mêmes organisations, des centaines de garçons et de jeunes filles sahraouis, âgés de 7 à 9 ans, sont arrachés de force à leurs parents et déportés manu militari sous couvert d’éducation ou de colonies de vacances, à Cuba, via Alger et Madrid, pour un long exil de 10 à 15 ans.

Ces techniques de déportation, permettent aux dirigeants du Front Polisario de faire pression, sur les parents qui ne peuvent rien entreprendre qui puisse déplaire à leurs tortionnaires, par peur de ne plus revoir leurs enfants. Pris en otage, les parents deviennent ainsi à la merci des séparatistes du FP qui les instrumentalisent à leurs fins. Les ONG qualifient ces actes de chantage inhumain qu’exercent de manière éhontée les dirigeants du Polisario sur les parents et les familles des victimes depuis plus de 35 ans. Une fois sur le sol cubain, les enfants déportés sont répartis en trois groupes dans les îles de Juventud (île de la jeunesse), Camaguez au Sud de la Havane et Santa Clara. Les filles et garçons sont alors encadrés par des instructeurs sahraouis et cubains qui leurs enseignent l’espagnol, l’idéologie marxiste-léniniste, l’instruction militaire et le maniement des armes et l’apprentissage des techniques de la guérilla. Des centaines de filles sahraouies selon les révélations faites en août 2006, par un ex-agent des services secrets cubains, le dénommé Juan Vives, sont souvent confinées dans des maisons particulières, où elles servent soit de domestiques, soit elles sont livrées à la pédophilie et à la prostitution. Les enfants qui survivent à cette pénible aventure, dès leur retour dans les camps de Tindouf, ils sont automatiquement enrôlés dans l’armée du FP. Le sort des quelques 6.000 enfants et adolescents sahraouis encore embrigadés à Cuba, interpellent la conscience de la communauté internationale et les ONG dédiés à la défense des droits des enfants.

 

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