Conflit saharien, l’intox algérienne.

Dans les médias algériens, il n’y a qu’un sujet qui fasse l’unanimité, c’est le Maroc. Le dossier du Sahara est bien évidemment au centre de cette campagne. Cela fait 33 ans, et les marocains n’arrivent toujours pas à comprendre pourquoi l’Algérie officielle fait de ce conflit une affaire nationale, tout en se défendant, d’ailleurs, d’être directement impliquée. Cela n’existe d’ailleurs nulle part au monde, au point de focaliser toute sa diplomatie sur cette question. Alors que d’habitude c’est le Polisario qui fanfare au lendemain d’une réunion du conseil de sécurité sur le Sahara sur la dernière résolution 1871. Les têtes d’affiches du Polisario qui sont souvent prolixes en déclarations, il n’en fut rien au point que (l’agence sahraoui) se contente de titrer « la résolution 1871 du conseil de sécurité demande au Maroc et au Polisario de poursuivre les négociations », rien de plus.
En Algérie c’est la rage qui anime, car le Maroc marque des succès diplomatiques dans cette affaire. La volonté de la communauté internationale, et à travers elle les membres du conseil de sécurité, est irréversible, combien même l’agence de presse algérienne s’efforcerait à manipuler son opinion et l’opinion internationale, « la vérité vaincra ». On ne saurait mieux souligner que la résolution 1871, voté à l’unanimité par les membres du conseil de sécurité, apporta un démenti cinglant à la propagande algérienne sur les prétendues violations des droits de l’homme au Sahara par le Maroc et leur instrumentalisation.

Les tentatives et les pressions exercées pour conférer à la MINURSO les attributions de gardien des droits de l’homme n’ont pas abouti. L’absence dans la résolution 1871, qui confirme l’option marocaine de toute référence à la question des droits de l’homme pourtant, érigé en cheval de bataille dans la campagne de l’Algérie et du Polisario, est plus qu’un échec. La résolution insiste sur la dimension humaine du conflit, une brèche permettant au Maroc de réitérer ses demandes au HCR, de recenser et identifier les séquestrés de Tindouf.
Chef d’orchestre de l’intox et de la perversion, les médias officiels algériens sont passés outre l’obligation de réserve et le respect de la déontologie, en faisant usage de faux dans l’interprétation des décisions du conseil de sécurité, organe de l’ONU représentative de la communauté internationale.

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