Camps de Tindouf : La vague de ralliement vers le Royaume continue …

Depuis la défection d’un ex. dirigeant du Polisario en 2009, le Polisario et la Sécurité militaire algérienne ne savent plus où donner de la tête ! En effet, dans un climat de grande tension et de clivages tribaux et claniques entre dirigeants du Polisario et hommes influents des tribus sahraouies, depuis le vote de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, on ne compte plus les mesures de disgrâce, d’assignation à résidence ou même d’arrestation, touchant les officiels et les cadres du mouvement.
Plus grave que cela, un vent de suspicion ravageur balaie les campements de Lahmada, à  Tindouf, dans le sud de l’Algérie, et on soupçonne tout le monde de vouloir déserter, fuir les camps et regagner le Maroc ou alors de négocier un lieu de chute, hors Algérie, en Europe, aux USA ou en Amérique, mettant ainsi le terrible DRS algérien (Département du Renseignement et de la Sécurité), et son chef le général de corps d’armée, Mohammed Mediène, alias Toufik, aux abois.

Dans les coulisses des sympathisants du mouvement séparatiste, établis en Europe, on parle de plusieurs membres de la direction du Polisario, de ‘ministres’ et de ‘diplomates’ qui désirent rentrer au Maroc, ou à défaut s’établir dans un autre pays, car les tensions vives et les affrontements directs sont devenues systématiques et de plus en plus nombreux, entre ceux qui désirent négocier avec le Maroc, sur la base de projet marocain d’autonomie du territoire, et ceux, minoritaires en fait, qui sont aux ordres d’Alger, arque boutés sur des positions obsolètes et improductives et qui entravent l’aboutissement du processus de paix engagé et supervisé par les Nations Unies.
Aussi la mise en demeure, voire l’incarcération secrète de hauts responsables du Polisario ou de la fantomatique RASD sont-elles devenues monnaie courante par les autorités militaires algériennes. L’étau se resserre, également, sur les autres dirigeants et dignitaires du mouvement séparatiste afin d’étouffer dans l’œuf toute tentative de vouloir rejoindre le Maroc ou la Mauritanie ou encore de demander un asile politique auprès d’un pays tiers, de la part, essentiellement, du personnel administratif et diplomatique des représentations diplomatiques du Polisario ou de la ‘RASD’, opérant en Amérique du Nord ou en Europe.
Cette situation ubuesque aggrave les tensions et alimente les conflits entre tribus, clans et familles, au détriment des conditions de vie, plus que déplorables, de la population sahraouie des camps de Tindouf, prise en otage par les rêves fous d’une minorité d’illuminés, au service de la volonté de puissance régionale du pays d’accueil.
D’ailleurs, la vague continue des ralliés de tous bords, bravant l’enfermement des camps, la menace d’arrestation ou de représailles, les dangers de la route et la cupidité des passeurs, ramenant femmes et enfants, est là pour confirmer la triste réalité des choses. Les ralliés, par leurs pieds, expriment un ras-le-bol général et dévoilent chaque jour la misère humaine des camps de la honte, quadrillés par la milice armée du Polisario et surveillés par la Sécurité militaire algérienne.

 

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