Le Maroc présent à Armonk pour une nouvelle réunion informelle

Fidèle à  ses engagements internationaux et à la politique de la main tendue, le Maroc participe résolument, du 9 au 11 février 2010, à la deuxième réunion informelle préparatoire aux rounds de négociation initiés à Manhasset, dans la banlieue new-yorkaise.
La délégation marocaine, selon une source officielle, est composée officiellement de MM. Taïb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohammed Yassine Mansouri, Directeur général de la DGED et Maouelainin Khalihanna Maouelanin, Secrétaire général du Corcas.
Cette réunion informelle et préparatoire, se déroulant à Armonk, près de New York, répond au vœu express de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, M. Christopher Ross, et tendant à décrisper l’atmosphère entre les délégations négociatrices et à trouver des points de rencontre et de convergence pour la poursuite des négociations formelles à venir. Elle s’inscrit, par ailleurs, dans le cadre de la mise en application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, à savoir les résolutions 1813 et 1871, votées respectivement en 2008 et 2009 et qui demandent instamment aux parties négociatrices à entamer des négociations sérieuses et substantielles, sur la base du réalisme et du compromis, menant à terme à une véritable solution politique mutuellement acceptée par toutes les parties et tenant compte des derniers développements survenus dans le dossier du Sahara marocain. En clair, il faut tenir compte de la proposition marocaine d’autonomie élargie du Sahara comme base sérieuse et crédible de négociation, car il n’y a pas d’autre alternative et le statut quo actuel ne saurait durer éternellement prolongeant le calvaire des populations séquestrées à Tindouf (Algérie), mettant à mal les efforts de la communauté internationale de recherche de solution juste et durable et exposant la région à tous les périls.

D’ailleurs, ces périls commencent à se dessiner au grand jour : guérillas déclarées, terrorisme notoire avec son lot régulier d’enlèvements et de rançons, banditisme, commerce de drogue, trafic et contrebande de toutes sortes, réseaux mafieux en recrudescence et immigration clandestine, etc. Et le Polisario, avec ses bandes armées, n’est pas étranger à ces troubles qui secouent toute la région du Maghreb et du Sahel africain, avec la complicité du parrain algérien. Il est trempé dans différents trafics et opérations de guérilla islamiste notamment, menées par Al-Qaïda du Maghreb (AQMI). Situation qui commence à inquiéter les pays de la région, à commencer par la Mauritanie et l’Espagne, sans parler du Maroc, ainsi que toute la communauté internationale, et à leur tête les USA, qui suit de très près l’évolution géopolitique de la région.
Aussi le Maroc, conscient des enjeux et des risques, et désirant débloquer les situations figées des parties adverses, n’hésite point à tendre la main aux autres et à insuffler une dynamique souple et positive dans le processus de négociation en cours, sous l’égide des Nations Unies, espérant une solution équitable au conflit afin de libérer les énergies pour la construction du Gand Maghreb.

 

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