Le Front Polisario et la théorie du complot : une histoire d’amour qui dure…

Cela fait maintenant 32 ans que le dossier du Sahara n’est pas réglé. 32 années de souffrances pour les habitants des camps administrés par le Front Polisario à Tindouf, Sud Ouest de l’Algérie. Tous les parrains historiques de la Guérilla marxiste sont morts ou à la retraite : Che Guevara, Tchernenko, Andropov, Fidel Castro. Pourtant, la machine à laver les consciences élaborée par les commissaires politiques du Front Polisario marche encore, elle continue de tourner, malgré les défections, la fin de la guerre froide, la mondialisation, Internet, bref, malgré le progrès. Car c’est là la force des techniques d’endoctrinement : isoler pour mieux contrôler. En maintenant les populations dans des camps, le Front Polisario crée l’illusion du « cocon », de la famille, de la grande « communauté », auxquelles le même discours est distillé depuis 3 décennies. Pourtant, un vent de révolte a soufflé périodiquement, mais fut réprimé dans le sang : on ne quitte pas la guérilla comme ça, le projet révolutionnaire est en marche, et rien ne saurait l’arrêter. Telle une montre qui s’est arrêtée brusquement à l’ère de la guerre froide, et dont le mécanisme ne s’est jamais remis en route, la Guérilla révolutionnaire, bon an mal an, continue à dispenser la doctrine marxiste, en la mâtinant de patriarcat bon teint, espérant ainsi conserver l’essentiel de sa population sous bonne garde. Cette attitude n’est pas sans rappeler la fuite en avant de la secte « Le temple du peuple »,

dont le fondateur et gourou, Jim Jones, était un adepte de la théorie du complot, voyant partout des « ennemis de la révolution ». En 1978, ce gourou emportait 900 personnes en Guyane, les faisant vivre dans un camp armé. Alors que la communauté internationale, par l’entremise du Sénat Américain, envoya un représentant enquêter sur ces pratiques, le machine se grippa, des adeptes donnèrent des messages de désespoir aux enquêteurs. La suite est connue. Acculé, le Gourou de la secte ordonna le plus grand suicide collectif jamais réalisé, tuant près de 900 personnes. Ceci est l’exemple le plus frappant des dangers de l’endoctrinement.

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