Tindouf/Rabouni : le syndrome de Stockholm ?

Entourés de bases militaires, de stations radars et de poste d’interception, les camps de Tindouf semblent extrêmement bien gardés pour une population qui serait « consentante ».Ici, l’armée algérienne est partout, et les milices du Front Polisario sont réduites à gérer les conflits qui éclatent fréquemment dans les camps. Ces conflits portent généralement sur le mode de distribution de l’aide humanitaire. Une question simple se pose alors pour tout observateur de la situation, quelle est l’utilité de ces bases militaires, de la présence de milices, et de la  débauche de technologie de surveillance ? Sont ils là pour « protéger » les sahraouis ?Les protéger de quoi ? De qui ?  priori, pas d’adversaire direct à des centaines de kilomètres à la ronde…Cette démonstration de force logistique est mise en place pour deux raisons essentielles.La première, évidente, est d’empêcher les sahraouis séquestrés dans les camps d’en sortir. La seconde est plus subtile, elle consiste à positionner le Front Polisario et l’Algérie comme des « protecteurs ». Ceci a un impact psychologique direct sur les populations enfermées dans les camps, qui se sentent ainsi enveloppés par un dispositif conséquent, et les conforte dans l’idée que le Front Polisario est bien une organisation révolutionnaire.
C’est donc un véritable syndrome de Stockholm, à grande échelle, qui est nourri et entretenu par le Front Polisario et l’Algérie, afin de continuer à entraver la construction du Grand Maghreb.
Le fait que des milliers de personnes aient pu s’échapper des camps pour rallier le Maroc est la démonstration cinglante qu'il s'agit bien de séquestrés.

L'accès aux camps est extrêmement restreint, et les check points sont là pour veiller à ce que tous les « kidnappés » observent strictement cette grave violation à la liberté de circulation et de mouvement.
Les questions qu’il convient de poser sont:
 Jusqu’à quant l’Algérie va exercer sa tutelle sur les sahraouis et les considérer comme une population mineure?
 Est ce que la mainmise d’une poignée de responsables du Front Polisario va durer éternellement ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *