Camps de Tindouf : les sequestrés doivent faire valoir leurs droits

Le droit international consacre aux réfugiés dans le monde des droits et des garanties et implique directement le pays d’asile  qui dans le cas présent est l’Algérie. Il serait long d’énumérer, dans ce présent article, ces droits et l’ampleur des violations dont la population des camps de Tindouf est victime.Lle réfugié bénéficie du « droit au retour » comme le stipule l’article 13.2 de la déclaration des droit de l’homme pour revenir à son pays d’origine, de choisir son lieu de résidence (A.26 de la convention de Genève de 51),  du  libre accès aux tribunaux et de la liberté de circulation sans parler du droit au regroupement familiale et celui de la protection de l’enfant. A Rabouni et Tindouf, la réalité est malheureusement tout autre :  les entrées et sorties aux campements sont rigoureusement contrôlées par des éléments armés, les denrées alimentaires sont rationnées et insuffisantes pour tenir en laisse les mécontents, les adolescents sont envoyés au service militaire etc… Autres exemples de maltraitances, l’adoption par des familles d’accueil étrangères  d’enfants sahraouis contre le gré de leurs parents, en dépit  des valeurs religieuses (le cas scandaleux de déportation des enfants tchadiens n’est pas unique dans son genre). 

Bref, dans cette zone de non droit , les exactions commises à l’encontre des sahraouis (intimidation, tortures, incarcération et déportation) ont transformé les camps de Tindouf sous l’encadrement du  Polisario et des militaires algériens en de véritables camps de la honte, ersatz d’une guerre froide qui ne semble pas vouloir se terminer . La séquestration est plus qu’évidente et explique en partie le refus algérien au HCR D’accéder aux camps pour y effectuer des opérations de recensement.

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