Face au succès crescendo de l’initiative d’autonomie, le Polisario tente de faire diversion

La proposition marocaine d’autonomie qui recueille un soutien crescendo et un nombre croissant de voix favorables a mis les séparatistes du Polisario dans l’embarras. Ces derniers cherchent à faire feu de tout bois. Même au conseil de sécurité, les séparatistes avec le soutien inconditionnel de la diplomatie algérienne, n’ont pas réussi à faire pencher la balance en faveur de leurs thèses de moins en moins convaincantes. Ces manœuvres qui ont pour objectif final la balkanisation du territoire marocain, ont été vivement dénoncées par le chef de la diplomatie marocaine.
Le succès qu’a eu l’initiative marocaine a poussé le Polisario et ses mentors algériens de procéder à une exploitation éhontée du principe des droits de l’Homme. Face à la prééminence de la proposition marocaine d’autonomie, « les autres parties ont recouru à un plan d’action pour polluer l’environnement des négociations, privilégier le statut-quo, synonyme de pourrissement, et essayer de faire diversion avec une exploitation éhontée du principe noble des droits de l’Homme”, a souligné le ministre marocain des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri.

Le chef de la diplomatie qui était l’invité de l’émission 6/9 diffusée sur radio Medi1, a par ailleurs affirmé que «le rapport du SG de l’ONU n’est pas tombé dans ce piège, au contraire, il a clairement relevé le contenu du discours de SM le Roi du 9 mars et l’importance des réformes annoncées”.
Par contre, a-t-il ajouté, « nous assistons à une interpellation des autres parties pour qu’elles remplissent leurs obligations en matière de respect du droit international”. C’est dans les camps de la honte à Tindouf en plein désert algérien, qu’il faut chercher à protéger les droits et libertés de ces milliers de sahraouis marocains assiégés depuis plus de 35 ans comme dans un camp de concentration. Mais, le chef de l’ONU, Ban Ki-Moon qui connait bien la réalité à travers les rapports de son envoyé personnel, Christopher Ross et de nombreuses ONG internationales présentes sur les lieux, n’a pas cédé au chantage du Polisario et du lobbying mobilisé par la diplomatie algérienne. Ces derniers ont vainement pesé de tout leur poids pour la mise en place aux côtés de la Minurso, d’un mécanisme de contrôle des droits de l’homme dans le Sahara Occidental. Néanmoins, leur subterfuge n’a pas tenu longtemps pour être dévoilé. Le Polisario et ses mentors algériens et sud-africains ont eu droit plutôt à un véritable camouflet.

 

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